Voici le communiqué rédigé par sa famille :
« Auteur d’une vingtaine de romans, d’une cinquantaine de nouvelles, de pièces de théâtre, mais aussi de scénarios de bande dessinée de télévision et de cinéma, il avait publié en 1982 son premier roman, Mémoire en cage, dans la légendaire collection « Sanguine », chez Albin-Michel. Rapidement devenu un auteur phare de la littérature noire, publiant aussi sous le pseudonyme vengeur de Ramon Mercader (Du passé faisons table rase, 1984), il avait eu les honneurs de la Série noire, chez Gallimard (où il avait publié, entre autres, Mygale, Les Orpailleurs et Moloch), qui lui avait réservé son numéro 2000 en 1985 pour La Bête et la Belle. Devenu figure de proue du nouveau polar français, il savait comme nul autre peindre la détresse sociale du monde contemporain. Il avait raconté son engagement militant (Lutte Ouvrière, puis la Ligue Communiste révolutionnaire et Ras le Front) dans Rouge, c’est la vie (Seuil, 1998), où il disait de lui : « J’écris des romans noirs. Des intrigues où la haine, le désespoir se taillent la part du lion et n’en finissent plus de broyer de pauvres personnages auxquels je n’accorde aucune chance de salut. Chacun s’amuse comme il peut. »
Son dernier roman, Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte (Seuil, 2006), qui lui valut la médaille d’honneur de la Licra en 2007, marque à la fois son évolution intellectuelle et l’affirmation de son immense talent de romancier »
Thierry Jonquet a été deux fois l’invité de "Noir sur la ville". La Fureur du noir s’associe à la peine de sa famille et de ses amis.