Le café de la paroisse.
« Ca, c’est un des café les plus proches de chez moi. A Houdan. Eh oui, tout francilien n’est pas un parisien ! En face, comme dans tout centre de village qui se respecte, se trouve l’église. Les bigots et les bigottes, désespérément en nombres, passent sans s’en rendre compte sous une inscription portée à son frontispice, rare vestige de la révolution française : Le peuple français reconnoît l’existence de l’être suprême. Ainsi, religion et terreur, mariés pour le pire (dans leur cas, il n’y a pas d’autre alternative) accompagnent les paisibles petits cafés que nous buvons souvent là le matin, moi et la femme de ma vie. Il avait pourtant l’air si joli, ce petit café… »